À la tête de la fondation K d’urgences, qui vient en aide aux familles monoparentales, Christine Kelly se livre dans Public sur cet engagement associatif et ne manque pas de faire le lien avec sa propre enfance. À 49 ans, elle est une femme épanouie et une mère aimante.
“C’est après la naissance de ma fille Léa que je me suis rendu compte que c’était une façon de me guérir de mon enfance“, explique-t-elle pour justifier son action caritative. Christine Kelly, qui avait déjà eu l’occasion d’évoquer son enfance difficile, est revenue ce qui l’a profondément marquée. “Jamais de marques d’affection, de discussions… Toujours des coups ! Ma mère me frappait pour un oui ou pour un non avec une rallonge électrique. Et toujours 25 coups ! C’était froid, étudié. J’avais beau crier, courir dans la maison, saigner : elle me battait“, confie-t-elle. Et la journaliste d’ajouter : “On m’a toujours battue pour me dire que je n’étais pas belle et que je ne valais rien. J’étais paralysée et enfermée dans une sorte de dépendance ‘amoureuse’. Même à 18 ans, quand j’ai eu mon permis, mes parents surveillaient mes horaires et venaient me chercher à la fac.“
Christine Kelly, qui raconte être définitivement partie de chez ses parents à 20 ans, a eu des idées sombres au point d’avoir “fait des tentatives de suicide“. C’est un événement intime qui viendra tout changer… “La naissance de ma fille m’a ouvert les yeux et j’ai pardonné. Deux choix s’offraient à moi : humilier à mon tour ou me battre contre toutes les humiliations. J’ai choisi cette dernière option“, souligne-t-elle. Avec sa fille, à qui elle a donné une seule fois “une tape” sur la couche et en a pleuré “deux jours“, elle dit être “protectrice, câline, à l’écoute, mais stricte” et ne veut surtout pas lui faire vivre ce qu’elle a connu.
Thomas Montet
L’interview intégrale de Christine Kelly à retrouver dans Public, dans les kiosques le 19 avril 2019.
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