« Star Wars Visions » : Disney+ diffuse neuf courts métrages d'animation venus du Japon

« Star Wars Visions » réunit neuf courts-métrages inspirés du monde créé par George Lucas.Sept studios d’animation japonais ont participé à la production de ces neuf films.Les artistes ont été à la fois inventifs et fidèles à l’esprit de la saga.

Si vous aimez les Jedis, les sabres laser et l’animation, la série Star Wars Visions va vous combler. Ces neuf courts-métrages, disponibles sur Disney + dès ce mercredi, proposent des variations passionnantes sur l’univers créé par George Lucas. « Cela a été difficile de choisir entre les différents projets des studios tant les artistes se sont montrés inspirés » explique à 20 Minutes la coproductrice Kanako Shirasaki qui a supervisé le projet.

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Sept studios japonais ont finalement été sélectionnés pour faire partager leurs visions aux fans. « C’est amusant de penser que George Lucas a tiré une partie de son inspiration de l’œuvre d’Akira Kurosawa et que ce sont maintenant des animateurs japonais qui lui rendent hommage », précise le coproducteur James Waugh, vice-président de Lucasfilm.

Respect et influences

L’intense respect que les artistes portent à Star Wars ne les a pas empêchés de se montrer créatifs, chacun dans son style bien particulier. « Ils ont démontré que Star Wars pouvait servir de base à toutes sortes d’aventures des plus intimes aux plus mouvementées », insiste Kanako Shirasaki. On retrouve des silhouettes connues comme les clones ou Jabba dans ce florilège conçu pour que les fans se sentent en terrain connu. On adore les formes très variées de sabres laser inventées pour les besoins de la série. Jedis et Siths n’ont vraiment que l’embarras du choix au moment d’en découdre.

D’autres influences s’invitent dans les histoires comme dans l’univers visuel de courts-métrages durant en moyenne une vingtaine de minutes. Les «chambaras » (film de sabres japonais) mais aussi la poésie animée à la façon d’ Hayao Miyazaki ou d’ Osamu Tezuka et son Astroboy sont facilement reconnaissables. « Nous avons mis l’accent sur ses histoires humaines qui ne rentrent pas forcément dans la chronologie de la saga » insiste James Waugh. Si l’on peut préférer certains segments à d’autres – The Duel , film de sabres en rouge et noir, est un bijou – on s’incline devant l’inventivité et la richesse visuelle de l’ensemble.

Vivement une deuxième saison

« On espère vraiment que cette première salve de courts-métrages sera suivie par de nombreuses autres car le matériel est inépuisable » déclare Kanako Shirasaki. Le spectateur partage son souhait tant il a envie de crier « encore » une fois le dernier film vu.

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