Tabac : la hausse du prix, élément le plus persuasif pour inciter à l'arrêt

A l’approche d’une nouvelle augmentation du prix des cigarettes le 15 juillet, une enquête Ifop / NiQuitin® 2013 révèle que plus de quatre fumeurs sur dix (42%) affirment qu’une hausse du prix du tabac pourrait les inciter à arrêter ou à diminuer leur consommation, devant l’interdiction de fumer dans la rue (12%) et les messages sur les risques pour la santé (8%).

La hausse du prix du paquet reste l'arme la plus efficace pour lutter contre le tabagisme.

La hausse du prix du tabac, principal levier pour inciter au sevrageAvec la crise économique, l’augmentation du prix du tabac est davantage citée par les plus modestes telles que les employés (51%) et les ouvriers (46%) – contre 26% des professions libérales et cadres supérieurs. “Certains fumeurs ont des fins de mois difficiles et ne peuvent plus se permettre de dépenser 200 euros par mois pour leurs cigarettes. Pour d’autres, il y a un certain seuil symbolique de coût du tabac qui ne doit pas être dépassé. Donc, l’augmentation du prix du tabac aura un impact sur ces profils de fumeurs, mais pas sur tous“ indique le Docteur Nadia Lahlou, tabacologue au Groupe hospitalier Paris Saint–Joseph.  Par ailleurs, l’augmentation du tarif des paquets de cigarettes amènerait 72% des fumeurs à essayer de réduire leur consommation et 55% à arrêter. Mais plus des deux tiers (68%) avouent qu’ils tenteraient plutôt d’acheter du tabac à l’étranger.Outre la hausse du prix, une poignée de fumeurs (12%) considère qu’interdire la cigarette dans la rue pourrait également contribuer à l’arrêt ou la diminution de la consommation de tabac, tout comme la diffusion de messages sur les risques pour la santé (8%). Plus d’un tiers des fumeurs interrogés (35%) déclarent tout de même qu’aucun de ces éléments ne les conduirait à arrêter de fumer.Du soutien des proches et du médecinQuels moyens permettraient de les aider? Près de la moitié des fumeurs (49%) déclarent qu’ils auraient recours aux substituts nicotiniques… mais pas seulement : 72% attendent du soutien de leur entourage personnel et 79% comptent, au global, sur leur médecin. “A chaque consultation de suivi, une évaluation du déroulement de l’arrêt et des problématiques éventuellement associées (irritabilité, insomnie…) est faite, ainsi qu’une mesure du poids et du taux de monoxyde de carbone. Un objectif est fixé à chaque fin de consultation et le patient est encouragé à poursuivre sa démarche“ conclut la tabacologue Nadia Lahlou.Ce sondage a été réalisé en ligne, entre le 23 et le 29 avril derniers, auprès d’un échantillon de 504 fumeurs de cigarettes, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 2.019 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.David BêmeSources :RelaxnewsCommuniqué de Niquitin – juillet 2013Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019