Xavier Dupont de Ligonnès : que devient la maison du crime ?

Le 21 avril 2011, les yeux de la France entière étaient rivés sur le 55 boulevard Schuman, à Nantes. Dix ans après la découverte des corps de la famille Dupont de Ligonnès, la “maison de l’horreur” reste marquée par cette affaire, révèlent nos confrères de France 3 ce mercredi 31 mars.

C’est un lieu tristement célèbre. Il y a dix ans, au 55 boulevard Schuman, à Nantes, les corps de cinq membres de la famille Dupont de Ligonnès étaient découverts, enterrés sous la terrasse du jardin. Un fait divers hors normes qui allait faire les gros titres de la presse qui allait rapidement baptiser cette demeure bourgeoise de 130m² “la maison de l’horreur”. Aujourd’hui encore, l’ancienne résidence de la famille reste “marquée” par cette effroyable affaire, comme le relatent nos confrères de France 3 ce mercredi 31 mars.

Vendue une première fois en 2015, la maison n’a pas été habitée par les acquéreurs qui l’ont cependant totalement rénovée avant de la remettre en vente en 2019. Les rares acheteurs intéressés, terrorisés à l’idée de “vivre et partager des événements heureux dans ce lieu à l’histoire tragique“, préféreront alors renoncer à leur projet, explique Nicolas Retière, conseiller immobilier. Malgré “une décote évidente“, la demeure sera finalement vendue avec une plus-value de près de 200 000 euros… à la grande surprise des riverains.

Click Here: Cheap Converse Chuck 70 Shoes“Il y a comme quelque chose qui pèse dans l’atmosphère”

Le 55 boulevard Schuman reste en effet, pour les habitants du quartier, associé à d’effroyables souvenirs. “Je n’aurais pas pu acheter cette maison, ni même y habiter en tant que locataire”, assure l’une d’elle. Et un voisin d’expliquer qu’Il y a comme quelque chose qui pèse dans l’atmosphère, psychologiquement c’est difficile. Alors que la bâtisse suscite régulièrement l’attention des médias et des curieux, la plupart des maisons du quartier, dont une grande partie était habitée par “des familles dont les enfants fréquentaient les mêmes établissements scolaires que les enfants Dupont de Ligonnès“, ont changé de propriétaire. Un nouveau départ inspensable pour ces résidents “qui voulaient oublier cette affaire“.

Crédits photos : SIPA