Starbucks envisage de supprimer sa page Facebook à cause des propos haineux

​Le groupe Starbucks va-t-il maintenir sa présence sur Facebook ? La chaîne de cafés américaine est fatiguée des nombreux messages haineux reçus dès qu’elle poste une nouvelle publication, rapporte BuzzFeed News.

Face à la haine et l’intolérance, l’entreprise envisage de supprimer sa page. Une possibilité qui inquiète Facebook : ce départ pourrait en entraîner d’autres. « Starbucks est en train d’évaluer sa présence organique sur Facebook et de savoir s’il devrait continuer à être présents sur la plateforme », s’inquiète un employé du réseau social en charge des relations avec l’entreprise dans un mail adressé à ses collègues.

Une modération difficile

« Chaque fois qu’ils publient en ce qui concerne les problèmes sociaux ou leur mission et leurs valeurs, […] ils sont submergés par des commentaires négatifs/insensibles, de discours de haine », poursuit le responsable. Selon lui, l’équipe qui gère la page de Starbucks a beaucoup de mal à modérer toutes les réponses haineuses.

L’entreprise a transmis une série de questions à Facebook pour comprendre comment ses algorithmes modéraient ou amplifiaient la visibilité des commentaires sous les publications. De nombreuses marques ont déjà pris la décision de quitter le réseau social, lassées de la haine en ligne, rappelle Presse-Citron. Parmi elles on trouve notamment Tesla et SpaceX.

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Télétravail : Pourquoi Twitter, Google et Facebook changent peu à peu leur fusil d'épaule

Les grandes entreprises de la Tech américaine ne semblent pas convaincues par le 100 % télétravail, selon notre partenaire L’ADN.Google, Twitter, Facebook et consorts reviennent ainsi sur certaines mesures prises suite à la pandémie de Covid-19.De plus en plus de leurs employés sont appelés à revenir travailler en présentiel.

Ça n’aura échappé à personne, la pandémie de Covid-19 a permis une mise en place à grande échelle du télétravail. Dès le début de la pandémie, Google faisait partie des premières entreprises à s’y mettre, suivi par d’autres grosses boîtes de la Tech. En mai 2020, Twitter avait même annoncé que l’entreprise autoriserait le « télétravail à vie ». Pourtant après un an de pandémie et une campagne de vaccination bien avancée aux États-Unis, les géants de la Silicon Valley penchent plutôt pour le retour au bureau.

Pas plus de deux semaines à distance chez Google

En mai 2020, Alphabet, la maison mère de Google, annonçait que ses 200.000 employés resteraient à la maison jusqu’à l’été 2021. À l’époque, la date faisait partie d’un futur si lointain qu’on se demandait même si les Googlers retrouveraient un jour le chemin du bureau. Hé bien oui ! Fiona Cicconi, Chief People Officer de l’entreprise, a annoncé un retour dans les locaux dès le 1er septembre 2021. À partir de cette date, les employés qui désirent faire plus de 14 jours de télétravail par an à l’étranger devront demander une autorisation. De plus, l’entreprise précise que ses salariés en télétravail doivent rester à une distance raisonnable de leur bureau.

Le siège de Google, le Googleplex en Californie © The Pancake of Heaven ! / Wikimedia CC BY-SA 4.0

Un changement sur une décennie pour Facebook

Du côté de Facebook, les locaux devraient rouvrir progressivement dès le mois prochain. Une occupation de 10 % dans les premiers temps, puis moins de 50 % jusqu’en septembre 2021 sera mise en place ainsi qu’un protocole sanitaire strict. En 2020, Mark Zuckerberg envisageait que 50 % de la masse salariale de Facebook travaille à distance au cours de la prochaine décennie. Visiblement, ça n’est pas pour tout de suite.

Click Here: レディースファッションL’ère du « travail flexible »

Chez d’autres géants de la Silicon Valley, on observe un retour au travail en présentiel. Dans un billet de blog daté du 30 mars 2021, la direction d’ Amazon affirmait son ambition d’un « retour à une culture d’entreprise centrée sur le lieu de travail. » Et même Twitter, dont l’annonce de télétravail à vie avait fait les gros titres, nuance sa position. En effet, cette possibilité ne concernerait que les postes considérés comme « télétravaillables ».

Notre dossier « GAFA »

Le 100 % télétravail et ses réunions exclusivement en visio n’ont pas convaincu sur la durée. Mais la réouverture des bureaux ne veut dire « retour à la vie d’avant ». Au contraire, nous sommes entrés dans l’ère du travail flexible. Un mode de travail hybride que revendiquent toutes les entreprises de la Silicon Valley – qu’importe ce qu’elles mettent derrière le buzzword. Mais une chose est sûre : l’ open space n’a pas dit son dernier mot.

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L’article original a été rédigé par Alice Huot et publié sur le site L’ADN.

Logement : Acheter ou louer ? Tout dépend de votre capacité d’épargne

Être ou ne pas être propriétaire de son logement est un éternel dilemme auquel on finit toujours par se confronter. Pour la majorité des Français, la réponse est toutefois claire :  d’après l’Insee, 58 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Liberté totale d’aménagement, investissement pour ses vieux jours ou héritage pour la future génération, les raisons de passer le cap de l’achat immobilier ne manquent pas.

Mais l’accès à la propriété peut paraître compliqué dans certaines métropoles où les prix s’envolent et nécessitent d’avoir non seulement des salaires élevés, mais aussi un apport conséquent. D’un point de vue purement financier, l’arbitrage entre l’acquisition et la location dépend alors surtout de votre capacité d’épargne.

S’installer pour au moins deux ans

C’est la toute jeune application Save. immo, spécialisée dans le calcul des frais et de la rentabilité d’un achat immobilier, qui s’est penchée sur la pertinence de devenir propriétaire de son logement dans les dix plus grandes villes de France.

Pour cela, elle a passé en revue l’évolution du prix d’un appartement en cinq ans, le salaire nécessaire pour acheter ou louer un 2 pièces d’environ 45 m2, ainsi que la durée d’amortissement des frais d’acquisition. Sa conclusion ? Acheter sa résidence reste plus intéressant que de la louer, à condition d’y rester au moins deux ans, voire trois à Montpellier. Mais encore faut-il pouvoir fournir un important effort financier au départ.

La capacité d’épargne fait la différence

D’après l’étude de Save. immo, il faut par exemple gagner 2.500 euros par mois à Bordeaux pour devenir propriétaire d’un T2 avec un apport de 10 %, contre des revenus mensuels de 2.100 euros pour louer ce type de surface. À Nice, l’écart se réduit avec des ressources de 2.450 euros par mois pour une acquisition, contre 2.400 euros pour une location. À Marseille, le résultat est même surprenant, puisqu’il faut en moyenne gagner 1.950 euros mensuels pour louer un 45 m2, alors qu’un revenu de 1.800 euros par mois permettrait de convaincre les banques. Même à Paris, ville à l’immobilier pourtant exorbitant, Save. immo estime qu’en « 11 mois, le propriétaire a déjà amorti tous ses frais d’acquisition ».

Pour Paul Duthoit, le fondateur de l’application, la clé réside donc dans l’épargne : « On s’aperçoit qu’être propriétaire demande un effort financier plus important qu’en tant que locataire. Mais si un locataire a la capacité d’épargner suffisamment et qu’il souhaite s’installer pour au moins deux ans, alors il devrait sérieusement réfléchir au fait d’acheter. » Et l’entrepreneur de conclure qu’« on pense, souvent à tort, que notre résidence principale nous coûte de l’argent, alors qu’elle nous en rapporte beaucoup, même si on ne touche cette somme qu’à la revente. »

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Déconfinement : Les magasins rouvrent mercredi et vous êtes dans les starting-blocks pour faire du shopping ?

Plus rien à vous mettre ? La carte bleue qui vous démange ? Ou tout simplement envie de faire les boutiques ? Après de longs mois de restrictions pour cause de pandémie de coronavirus, d’ épargne record dans l’Hexagone et de longues semaines de fermeture de presque tout, la France se déconfine enfin ce mercredi. Réouverture des terrasses, des musées et des cinémas sont au programme. Mais pas seulement :  les commerces dits « non-essentiels » vont eux aussi rouvrir et accueillir clients et clientes pressés de faire chauffer la carte. Vêtements, chaussures, accessoires et produits de beauté : autant de plaisirs essentiels que beaucoup ont hâte d’aller s’offrir pour leur première virée shopping de déconfinement.

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Est-ce votre cas ? Vous avez prévu une séance de shopping dès la réouverture des boutiques ? Qu’avez-vous prévu de vous offrir ? Avez-vous déjà fait du repérage en ligne ? Des achats précis en tête ? Ou simplement envie de vous promener dans les magasins ? Avez-vous déjà fixé le montant de votre enveloppe ? Racontez-nous.

 
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Logement : Votre mobilier est-il bien assuré ?

Souvenirs sentimentaux, cadeaux, vêtements, collections, mais aussi mobilier et matériels électroniques, nos logements sont souvent bien remplis. Autant d’effets personnels qui peuvent être réduits à néant, ou sérieusement détériorés, en cas de sinistre.

Et s’il n’est pas possible de fixer un prix à des photos de famille, vos équipements et appareils électroménagers sont eux protégés dans le cadre de l’assurance multirisque habitation. Mais à quel prix ?

Une piètre valeur d’usage

Parce qu’une table utilisée pendant quatre ans n’est plus aussi impeccable qu’au jour de son achat, un taux de vétusté est appliqué sur le prix neuf estimé au moment de l’incident, afin de calculer sa « valeur d’usage ». Bien que certains contrats intègrent un barème d’usure pour l’ensemble des biens mobiliers, c’est le plus souvent un expert mandaté par l’assureur qui va déterminer spécifiquement le taux de vétusté des différents équipements dégradés. Dans ce cadre, il prendra en compte plusieurs facteurs comme la durée moyenne de vie de l’objet, ses caractéristiques techniques, les éventuels progrès techniques réalisés depuis ou encore son état d’entretien.

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En termes d’assurance, un ordinateur ne vaut par exemple plus rien au-delà de cinq ans d’utilisation, tandis qu’une télévision sera, en général, indemnisée à hauteur de 50 % de son prix d’achat. Quant à vos vêtements et chaussures, ils perdent le tiers de leur valeur deux ans après leur acquisition. Au rayon des biens les moins dépréciés, ce sont la vaisselle et le mobilier de style qui sortent gagnants, avec 100 % de la valeur indemnisée même après dix ans de possession.

L’attrait de la valeur à neuf

Si la valeur d’usage fait loi dans la majorité des contrats, les assurés peuvent choisir une protection plus favorable, moyennant une cotisation plus élevée. Deux options s’offrent alors à eux.

Certaines conventions proposent une indemnisation de la « valeur à neuf » des meubles endommagés. Dans ce cas, le montant proposé correspondra à l’évaluation du prix d’un bien neuf aux caractéristiques et performances similaires au jour du sinistre, sans prendre en compte, ou seulement en partie, la vétusté.

Il est aussi possible de souscrire une garantie de « rééquipement à neuf ». En contrepartie du remplacement des objets abîmés dans les six mois qui suivent leur dégradation ou leur vol, vous bénéficiez alors d’un dédommagement maximum, sans aucun abattement d’usure. Pour obtenir une estimation au plus juste, les factures d’achat et photos du mobilier sont essentielles. Des coffres-forts numériques permettent d’ailleurs de stocker ces informations en ligne.

Gare aux objets précieux

Alors qu’un canapé ou une machine à laver s’abîment avec le temps, c’est tout l’inverse pour les bijoux ou les tableaux de maître, dont la valeur ne cesse de s’accroître. Vous devez donc les protéger de façon spécifique.

En pratique, vous devez déclarer vos objets précieux – bijoux, pierres précieuses, objets d’art, œuvres d’artistes reconnus, tapis et autres meubles d’art – à votre assureur. Si la valeur totale est inférieure à 20.000 euros, il peut suffire d’ajouter une option à votre contrat multirisque habitation pour bénéficier d’une garantie basée sur leur facture d’achat et une expertise. Au-delà, il faudra opter pour un contrat indépendant « en valeur déclarée » ou « agréée » et prendre des mesures de sécurité appropriées.

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Et le mobilier de jardin ?

Les dépendances attenantes au logement, du type vérandas et pergolas, sont en général protégées, sans surcoût, par l’assurance multirisque habitation, à condition d’avoir été préalablement déclarées à l’assureur.

Pour tout le reste, il faut opter pour une extension de garantie, souvent appelée « pack jardin ». Cette assurance couvre votre abri de jardin, la serre, la piscine, le barbecue, l’outillage, la tondeuse, le système d’arrosage…

Attention à bien vérifier les sinistres pris en charge. Car si les incendies et tempêtes sont couverts, certains contrats excluent le vol et le vandalisme, ou imposent des conditions de sécurité particulières.

Fusion TF1-M6 : Une « bonne nouvelle » pour France Télévisions

Visiblement, tout le monde semble content du mariage à venir entre TF1 et M6, même le principal concurrent de ce qui sera (peut-être) dans quelques mois le plus grand groupe audiovisuel français. Stéphane Sitbon-Gomez, le numéro deux de France Télévisions, a estimé mercredi que les deux nouveaux alliés vont former ensemble « une belle équipe » face aux Gafa et à un « service public conquérant ».

« Je suis toujours content quand nos collègues et concurrents sont heureux », a déclaré Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des antennes et des programmes du groupe public, lors d’une conférence de presse dédiée à l’offre sportive de France Télévisions.

Salto, l’idée précurseure de l’union

Un peu plus tôt, il s’était réjoui au micro d’Europe 1 que France Télévisions ait pu incarner « les marieurs » entre les deux groupes privés, en créant avec eux la plateforme de streaming Salto qui a joué selon lui un rôle précurseur à cette union. Cette plateforme, détenue conjointement par France Télévisions, TF1 et M6, avait été pensée par la patronne du groupe public Delphine Ernotte pour mieux peser face aux géants américains du streaming, en formant une « équipe de France de l’audiovisuel », a-t-il rappelé.

Le rapprochement entre TF1 et M6, « c’est plutôt une bonne nouvelle et une saine émulation », a-t-il ajouté, assurant que TF1 et M6 formeraient « une belle équipe » face à « un service public conquérant » et « très robuste ». France Télévisions, a-t-il relevé, vient d’ailleurs d’être « renforcé » par la décision du président Emmanuel Macron de maintenir sur la TNT la chaîne publique France 4, censée fermer cet été.

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Lady Diana : Des méthodes trompeuses utilisées pour obtenir son interview explosive de 1995

La BBC avait annoncé en novembre dernier lancer une enquête indépendante, menée par un ancien juge de la Cour suprême, John Dyson, sur les circonstances ayant entouré l’interview fracassante de la princesse Diana diffusée sur son antenne en 1995. Or, selon le journal The Telegraph, les conclusions de cette enquête sont sans appel : le journaliste britannique Martin Bashir a recouru à des méthodes trompeuses pour décrocher l’interview de Lady Di.

Des documents falsifiés

L’entretien, qui avait propulsé la carrière de Martin Bashir, 58 ans, avait fait l’effet d’une bombe. La princesse, décédée en 1997 dans un accident de voiture à Paris, poursuivie par des paparazzis, y affirmait qu’il y avait trois personnes dans son mariage – en référence à la relation que Charles entretenait avec Camilla Parker Bowles – et reconnaissait entretenir elle-même une liaison.

Selon l’enquête indépendante, citée par le Telegraph avant sa publication jeudi en début d’après-midi, le journaliste a enfreint les règles éditoriales en falsifiant des documents pour obtenir cette interview. Des responsables de la BBC sont également pointés du doigt pour avoir couvert ses agissements. Martin Bashir avait montré à Charles Spencer, le frère de Diana, des relevés de compte – qui se sont révélés faux – prouvant que des personnes étaient payées pour espionner sa soeur. Selon ce dernier, c’est ce qui l’avait poussé à présenter le journaliste à Lady Di.

Le journaliste a démissionné mi-mai pour raisons de santé

La police britannique et le régulateur des médias avaient décidé de ne pas lancer d’enquête. Mi-mai, la BBC avait annoncé le départ pour raisons de santé de Martin Bashir, chargé depuis 2016 de la couverture religieuse pour le groupe audiovisuel public. Après cette interview, le reporter avait poursuivi sa carrière aux Etats-Unis avant de revenir au Royaume-Uni travailler pour la BBC, jusqu’à sa démission. Outre Lady Di, il avait aussi interviewé Michael Jackson pour un documentaire réalisé en 2003, et la pop star avait accusé Martin Bashir d’avoir donné une image déformée de lui.

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Toute la magie du Moyen-Orient opère à fond dans « La Cité de Laiton » de S.A. Chakraborty

Les lectures coups de coeur, ça se partage.Notre communauté vous recommande chaque jour un nouveau livre.Aujourd’hui, « La Cité de Laiton » de S.A. Chakraborty, paru le 29 avril 2021 aux Éditions De Saxus.

Anne-So « Echos de Mots », blogueuse littéraire jeunesse et contributrice  du groupe de lecture 20 Minutes Livres, vous recommande La Cité de Laiton de S.A. Chakraborty, paru le 29 avril 2021 aux Éditions De Saxus.
 

Sa citation préférée :

La grandeur prend du temps. Souvent, les choses les plus puissantes ont les débuts les plus modestes.
 

Pourquoi ce livre ?

Parce que La Cité de Laiton est le premier tome d’une série de fantasy adulte d’une très grande richesse. Le roman débute au Caire, au XVIIIe siècle. Nous y rencontrons Nahri, arnaqueuse, voleuse et orpheline, qui tente de survivre en escroquant les gens et particulièrement les nobles ottomans superstitieux et faciles à manipuler. Un jour, lors d’un zār (un rituel d’exorcisme), elle invoque sans le vouloir un guerrier djinn, Dara. Ces deux-là entameront alors un voyage mouvementé pour rejoindre Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.Parce que nous rencontrons également Alizayd as Qahtani, le prince de Daevabad. Ce dernier cache bien des choses à tous ceux qui l’entourent, à commencer par le roi. Dévot et généreux, il n’est pas en accord avec la politique de son père et tente d’aider les Shafits, fruits des relations humains/djinns. Ces derniers vivent dans la misère, la soumission et la peur, et le prince et futur Caïd est bien décidé à mener son noble combat pour changer les choses.Parce que la magie est omniprésente dans ce roman. L’héroïne, notamment, vit depuis toujours avec des dons qu’elle ne comprend pas. Capable de déceler la maladie chez les autres en un coup d’œil, elle peut également comprendre et parler n’importe quelle langue. Elle a toujours caché de tous ces dons si étranges dont elle ne connaît pas l’origine et elle restait, malgré tout, plutôt hermétique à la notion de magie… jusqu’à ce qu’elle convoque un djinn sans le vouloir, bien sûr !Parce que S.A Chakraborty nous emmène avec elle au Moyen-Orient et nous en apprend davantage sur son foklore trop méconnu et parfois complexe. Ce premier tome est d’une richesse incroyable tant grâce aux descriptions magnifiques qu’à la profondeur d’une intrigue qui n’a de cesse de nous emporter toujours plus loin. Le voyage est incroyable de la première à la dernière page et semé d’embûches entre rebondissements décoiffant et révélations explosives.Parce que chaque page de ce premier tome est une nouvelle découverte colorée, surprenante et envoûtante. Entre djinns, goules et éfrits, cité mythique de Daevabad et Caire du XVIIIe siècle, La Cité de Laiton s’impose comme un livre de fantasy qui se démarque avec brio. Et puis, quand un roman est conseillé par Robin Hobb, l’autrice de L’Assassin Royal, et par Lainy Taylor, l’autrice préférée de votre dévouée chroniqueuse, on n’hésite plus et on fonce en librairie pour se procurer ce roman digne des Contes des Mille et une Nuits à lire d’urgence !
 

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Lors d’un rituel d’exorcisme, Nahri invoque sans le vouloir un Djinn guerrier au terrible passé. Désormais en danger, ils devront fuir Le Caire direction Daevabad, la Cité de Laiton. Là-bas, Nahri pourra peut-être en apprendre plus sur ses origines.

Les personnages. Nahri, Dara et le prince Alizayd sont les personnages principaux de ce roman.

Les lieux. Le voyage débute au Caire, destination Daevebad, la cité de Laiton.

L’époque. L’histoire se déroule au XVIIIe siècle.

L’auteur. S.A. Chakraborty est une autrice vivant dans le New Jersey aux États-Unis. Nominée pour les prix Hugo, Locus, World Fantasy, Crawford, et Astounding, la trilogie Daevabad est un best-seller international enfin publié en France par les éditions De Saxus.

Ce livre a été lu avec plaisir par Anne-So Echos de Mots, blogueuse spécialisée dans la littérature jeunesse et ado. « Pour moi, la lecture peut être aussi bien un plaisir personnel dans lequel on court se réfugier qu’une excuse pour échanger et rencontrer d’autres lecteurs. Je suis une amoureuse des mots toujours intéressée par de nouvelles découvertes. »

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« Demon Slayer » : Un « tsunami de fans » déferle sur le Grand Rex plusieurs heures avant les séances

Le film Demon Slayer – Le Train de l’Infini fait suite à la série disponible sur Wakanim et s’offre une sortie sur plus de 400 écrans dans toute la France.Habitué des avant-premières d’animés japonais, le Grand Rex à Paris lui offre sa grande salle, et toutes les séances sont complètes jusqu’à dimanche.Le public de fans, de 15 à 30 ans, était au rendez-vous dès la première séance de 11 heures, certains avaient fait la queue dès 7 heures pour avoir la meilleure place.

« Un tsunami. » C’est ainsi qu’Alexandre Hellmann, le directeur du Grand Rex, cinéma iconique de Paris, qualifiait l’engouement pour les préventes du film Demon Slayer, exploité sur plus de 400 copies à partir de mercredi et l’un des événements de la réouvertures des salles. « Les fans étaient au rendez-vous au point que le système a explosé. » Ils étaient également au rendez-vous le jour J, et ce dès 7 heures du matin… pour la séance de 11 heures !

« Même s’ils ont déjà tous leur ticket, ils veulent la meilleure place dans la salle », confirme Maxime, agent d’accueil et projectionniste. Et pas n’importe quelle salle, puisque Demon Slayer : Le Train de l’Infini est projeté dans la grande, habituellement prête à accueillir 2.700 spectateurs et spectatrices. Là, les 850 places sont prises, jauge des 35 % du protocole sanitaire oblige. Toutes les séances de la journée sont complètes et le film est projeté dans pas moins de trois salles en même temps à 18 heures. « En fait, toutes les séances sont complètes jusqu’à dimanche », ajoute Maxime. Ah, ok.

Deux heures d’avance pour avoir la meilleure place

Alors que les spectateurs et spectatrices de la séance de 11 heures s’apprêtent à sortir, il y a déjà la queue pour la suivante, dans deux heures. Namory et ses potes sont donc bien en avance. Ils ont entre 16 et 20 ans, et sont fans de la série animée disponible sur Wakanim. Le manga ? Pas lu. Même s’ils en lisent, précise Anas, citant la nouveauté Jujutsu Kaisen ou l’incontournable Attaque des Titans.

S’ils ne se sont pas lancés dans le manga, c’est aussi pour se préserver des surprises que leur réservera l’histoire et donc l’adaptation animée. Et la tentation de voir le film « en avance », pour ne pas dire illégalement ? Outrage ! « Non, non, non, il faut le voir en salles », enchaîne Loceni, avant d’avouer qu’un ami l’a vu ainsi mais y retourne demain au cinéma.

« L’animation est ouf, comme dans la série »

La petite bande est en fait fidèle aux avant-premières d’animes, de Dragon Ball Super : Broly à My Hero Academia, régulièrement organisées le Grand Rex, et souvent seule manière de les voir sur grand écran. « L’ambiance est dingue, commente Namory. Pour le deuxième film My Hero Acadomia, dès que je suis arrivé dans la file d’attente et que j’ai vu tous les cosplay, j’étais trop heureux. » Rien de tout ça pour Demon Slayer. Il faut dire que sa sortie n’est pas « limitée » ou « événementielle », mais une vraie sortie sur un large circuit de copies et que le film devrait rester plusieurs semaines à l’affiche.

Applaudissements. Oui, le public applaudit à la fin du film. Un public jeune, de 15 à 30 ans, fan avant tout de la série animée. Deux amies sont venues à la première heure, le premier jour de sortie, car elles avaient peur qu’il y ait peu de séances. Thomas, 14 ans, est venu avec plusieurs camarades du collège, filles et garçons. Ils ont adoré le film : « L’animation est ouf, comme dans la série animée. On n’avait d’ailleurs pas vu une telle réalisation depuis des années dans la production télé. »

« “Demon Slayer” n’hésite pas à montrer ses héros pleurer »

Namory qualifie, lui, l’animation de Demon Slayer de « magique », et loue également le folklore japonais au coeur de l’histoire. Anas renchérit : « Demon Slayer est un pur shônen traditionnel, alors que les autres ont tendance à s’éloigner des codes du genre. Ça fait plaisir à voir ». Tous et toutes n’oublient pas de glisser un mot sur les personnages et l’émotion qu’ils dégagent. Surtout dans le film. Ils ont d’ailleurs versé leur larme. Claude, 58 ans, a pleuré deux fois. Il est venu avec sa fille Camille, 13 ans, qui l’a initié à la série, et ils ont tous deux sorti les masques japonais pour l’occasion.

Notre dossier sur les mangas

« J’aime comment l’animé mélange des choses à la fois simples et complexes, explique-t-il, comment il met en avant des valeurs philosophiques et positives, dont on a bien besoin en ce moment. Il sait parler à la jeunesse, et, par exemple, n’hésite pas à montrer ses héros pleurer. C’est rare. » Claude trouve aussi maline la stratégie commerciale d’enchaîner la série animée avec la sortie d’un film. « A voir si ça marche. » On lui dit que Demon Slayer : Le Train de l’Infini est le plus gros succès de tous les temps au box-office japonais ?

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Pas de Tour de France en 2021 pour Thibaut Pinot ?

C’était une nouvelle qui ne surprendra pas les fans de Thibaut Pinot. En échec sur le Tour de France, le grimpeur de la Groupama-FDJ aurait choisi de ne pas retenter l’expérience en 2021, selon des informations de RMC Sport. D’abord parce que le parcours du Tour, beaucoup moins montagneux que le précédent, ne lui convient pas des masses. Mais aussi, toujours selon RMC, parce que Pinot a besoin de retrouver un peu de sérénité et de s’éviter la pression médiatique et populaire liée à une participation au Tour de France.

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Pinot avait déjà pris cette décision en 2018, axant sa saison sur les tours d’Italie et d’Espagne. Ce qui pourrait être de nouveau le cas cette saison. Réponse définitive, a priori, mardi, avec la conférence de presse de présentation de l’équipe Groupama-FDJ pour 2021.

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