Dans son nouveau numéro sorti aujourd’hui, Le Point affirme que le médecin et chroniqueur Patrick Pelloux accuse Jeannette Bougrab d’avoir dépouillé l’appartement de Charb. Accusation qu’a formellement niée l’accusée.
Depuis l’attentat de Charlie Hebdo, qui a causé la mort de douze personnes dont celle de Charb, Patrick Pelloux et Jeannette Bougrab se livrent une guerre sans merci. Au lendemain du massacre, l’ancienne secrétaire d’ État chargée de la Jeunesse et des Sports sous Nicolas Sarkozyavait révélé être la compagne du caricaturiste décédé, ce qu’ont formellement démenti la famille de Charb et Patrick Pelloux.
Ce dernier, médecin urgentiste et chroniqueur du journal satirique, ne s’est pas arrêté là. Dans un article portant sur les relations entre François Hollande et Patrick Pelloux, l’hebdomadaire Le Point révèle en effet que le médecin aurait porté de graves accusations contre Jeannette Bougrab lors de l’enquête sur la tuerie survenue en janvier dernier.
D’après Patrick Pelloux, les parents de Charb ont donné les clés de l’appartement du caricaturiste à Jeannette Bougrab le 7 janvier dernier, comme le rapporte sa déposition du 4 février. Mais, le médecin ne s’est pas arrêté là et affirme que l’ex-présidente de la HALDE en aurait profité pour « dépouiller » l’appartement de son supposé compagnon. L'”accusée” a totalement démenti ces insinuations en déclarant à l’hebdomadaire: « Ces accusations sont aussi pitoyables que lui. » La guerre semble loin d’être terminée.
Une attaque terroriste
Le 7 janvier 2015, le journal satirique Charlie Hebdo était la cible d’une attaque terroriste islamiste, perpétrée par les frères Kouachi. Onze personnes – dont huit collaborateurs du journal – y ont trouvé la mort.Le journal était régulièrement menacé depuis la publication de douze caricatures du prophète Mahomet en 2006. Les menaces se sont amplifiées suite à la parution, en 2011, d’un numéro titré Charia Hebdo, en référence à la victoire du parti islamiste Ennahdha en Tunisie. Depuis 2013, Charb figurait sur la liste des onze personnalités occidentales recherchées pour « crimes contre l’islam » par Al-Qaïda, qui a revendiqué l’attentat de janvier.
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