Chaque jour, notre chroniqueur ciné raconte son festival…
Qu’elle semble lointaine, l’époque où on reprochait à Cannes d’offrir des sélections de films mortifères, prise de chou ou à «trame narrative lente», comme on dit entre nous pour rire, tout en restant politiquement correct. La quinzaine qui nous attend regorge de variété. La sélection qu’a dessinée Thierry Frémaux, c’est le printemps du film de genre : western, polar, fantastique, guerre. Comme dans les bonnes vieilles vidéothèques. Comme souvent, il manquera au mieux une bonne comédie. Mais Woody Allen ne peut pas revenir chaque année. Pourtant, regardez bien, dans les interstices des premiers films présentés, l’humour est omniprésent. Même les plus graves a priori. Dans Timbuktu par exemple, où Abderrahmane Sissako l’utilise pour dire le ridicule provoqué par certaines exigences religieuses. Dans Party girl aussi, où le quotidien d’une vieille entraîneuse de cabaret, loin de se complaire dans le sordide, nous pousse, au contraire, à rire.
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