Le tournage de Pékin Express est terminé, la nouvelle saison a été présentée lundi, toute la production est en effervescence, mais une partie de son esprit est restée en Inde où trois de ses membres sont encore retenus. L’enquête se poursuit autour de l’utilisation non autorisée de téléphones satellites.
M6 était à la fête lundi avec la présentation à la presse de la nouvelle saison de Pékin Express. Une nouvelle édition, diffusée prochainement, qui partira de la Birmanie pour arriver au Sri Lanka en passant par l’Inde et le Bhoutan. Un parcours inédit même si l’Inde a été déjà été visitée il y a quatre ans.
Le pays du Taj Mahal n’aura pas laissé que de bons souvenirs aux équipes de Pékin Express cette année puisque pendant le tournage une cinquantaine de personnes ont été placées en état d’arrestation par la police locale. Les autorités ont en effet détecté vingt-deux téléphones satellitaires dans une région jugée sensible et affirmé que les autorisations n’avaient pas été délivrées. Le 10 février, les nouvelles se voulaient rassurantes puisque les responsables de l’émission déclaraient que tout le monde était libéré à l’exception de trois personnes toujours retenues par la police locale.
Sauf qu’un mois plus tard, ces trois personnes sont toujours retenues en Inde. Le producteur exécutif de Pékin Express ainsi que deux agents de sécurité n’ont toujours pas reçu l’autorisation de quitter le pays. Lundi, devant les journalistes, Thierry Guillaume, producteur de l’émission, expliquait: «L’enquête est en cours il n’y a pour l’instant aucune charge retenue contre eux. Ils sont assignés à résidence et attendent». Il ajoute en guise d’explication: «On avait a priori toutes les autorisations nécessaires pour utiliser ses téléphones. Mais, entre New Delhi et les autorités locales, tout n’est pas bien passé.»
Ce n’est pas Midnight Express non plus, puisque les trois personnes ne croupissent pas au fond d’une prison insalubre. Selon Le Parisien, «après avoir un peu voyagé en Inde, ce qui leur était permis, ils ont préféré revenir à Chalsa, dans l’Etat du Bengale occidental, à l’hôtel où toute l’équipe avait dû attendre quatre jours la restitution des passeports». Plutôt la Cage dorée donc pour eux, même si bien évidemment leur place est chez eux, près de leur famille et de leurs amis. En revanche, pour savoir quand les autorités indiennes les autoriseront à partir, c’est… mission impossible.
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