Berlin, Moscou et Londres ont eu l’honneur de le recevoir à la fin du mois de juillet pour les avant-premières de Lone Ranger. Johnny Depp, en promotion pour son nouveau film, dont les critiques ne sont pas forcément bonnes a effectué une grande tournée européenne, après avoir foulé les tapis rouges en Californie et au Japon. Surprise, il a omis de passer par Paris. Un désaveu fracassant pour ses nombreuses fans françaises qui se demandent bien ce qui lui est arrivé.
Est-ce sa rupture avec notre Vanessa Paradis nationale qui l’a éloigné de la patrie de Molière? En tout cas Johnny Depp a choisi de ne pas passer nous faire coucou alors qu’il était de passage en Europe pour la promotion de Lone Ranger. Il est loin le temps où l’interprète d’Ed Wood nous déclarait sa flamme, avec un magnéto, en recevant les honneurs aux César.
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Pour sa défense, nos critiques – sans doute abonnés aux chefs d’oeuvres de François Truffaut et Jean-Luc Godard – n’ont pas été très doux avec son dernier film, The Lone Ranger. Comme les journalistes outre-Atlantique, la presse française s’est déchaînée sur le blockbuster qui n’en est pas un, laissant peu de chances à son succès.
Tournée sous l’égide des studios Disney et de Jerry Bruckheimer (faiseur de millions déjà derrière Pirates de Caraïbes ou encore Armageddon), le nouvelle comédie de Gore Verbinski avait pourtant tout pour attirer les familles dans les salles obscures. Un héros amusant entre Zorro et Robin des bois qui lutte pour un monde meilleur accompagné de son fidèle écuyer Tonto. Autre atout: un casting alléchant avec Johnny Depp, Helena Bonham Carter (régulièrement à ses côtés dans les films de Tim Burton) et le séduisant Armie Hammer.
Mais la mayonnaise n’a pas pris, depuis le 7 août sur nos écrans. Même si la production avait misé sur une nouvelle collaboration du tandem Gore Verbinski/Johnny Depp, qui a cartonné avec les Pirates des Caraïbes et Rango, toujours dans le rayon des films pour enfants. Face à la débâcle contre son film, Johnny Depp a voulu préciser: « Je pense que les critiques ont été écrites sept à huit mois avant que l’on ne sorte le film ». Et d’ajouter : « quand ils [les journalistes] ont appris que Gore [Verbinski, le réalisateur] et Jerry [Bruckheimer] et moi allions tourner The Lone Ranger. Ils ont dû s’attendre à ce que cela soit un blockbuster. Ce qui n’était pas mon cas ». Etait-ce vraiment une raison de louper son escale en France?