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On pourrait croire que tout a été dit et fait dans le genre film de guerre, Fury prouve qu’il n’en est rien. Avec cette histoire d’un équipage d’un tank américain, il permet surtout de découvrir une autre facette de la Seconde guerre mondiale, en pleine Allemagne, juste avant que le pays ne capitule.
«Les idéaux sont pacifiques, la guerre est violente» dit le personnage de Brad Pitt. Fury le rappelle et de quelle manière! L’histoire suit en 1945 à travers le regard effrayé d’un dactylo propulsé co-pilote, les missions d’un char américain au beau milieu d’une Allemagne en désolation mais qui refuse de se rendre. Pire: les SS obligent même les femmes et les enfants à combattre les Alliés qui progressent sur leur territoire. Ceux qui refusent sont pendus ou exécutés.
Fury pose un regard sans concession sur le conflit et plus généralement sur la barbarie d’une guerre et des hommes qui s’y battent, souvent contre leur gré.
Sans tomber dans le manichéisme propre au genre, ce film épique et éprouvant offrent de beaux moments de bravoure, mais aussi certaines respirations qui permettent de garder foi en l’humanité.
Brad Pitt est une fois de plus impeccable en gradé responsable de son char et de son équipage. Il compose un personnage tout en nuances. Face à lui Shia LaBoeouf confirme un indéniable talent devant la caméra, dommage que sa personnalité en dehors déteigne sur l’image qu’on se fait de cet acteur incroyablement doué.
De David Ayer, avec Brad Pitt, Shia LaBeouf, Logan Lerman, Michel Pena… 2h14
Crédits photos : Giles Keyte
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