Trois ans déjà que Jean-Luc Delarue est décédé, suite à un cancer de l’estomac et du péritoine. Alors que D8 diffusait ce jeudi un documentaire sur l’animateur, son ancien collaborateur Jean-Baptiste Claverie est revenu sur ses addictions à la drogue et à l’alcool.
« J’ai toujours entendu dire que Jean-Luc avait le nez dans des saladiers de coke : je n’ai jamais vu Jean-Luc Delarue prendre de la cocaïne ! Et je ne sais pas si beaucoup de gens l’ont vu… » Jean-Baptiste Claverie, ancien collaborateur de Jean-Luc Delarue, a raconté jeudi soir dans C à vous combien l’animateur décédé depuis trois ans était discret sur sa consommation de drogue.
« C’était vraiment pour lui quelque chose de très solitaire, dont il avait honte, explique-t-il. Alors moi, je ne l’ai pas connu dans ses jeunes années à Canal+ mais je l’ai connu à partir de 1998 quand il avait déjà beaucoup de succès. Oui, il en avait honte. On dit souvent que Jean-Luc faisait des fêtes chez lui complètement démentes avec des saladiers de coke, j’ai jamais vu ça. J’ai été chez lui, j’ai été dans son intimité, je suis parti en vacances avec lui, j’ai passé des week-ends avec lui, je n’ai jamais vu ça. Alors j’ai toujours pensé qu’il n’en prenait pas, parce que j’ai un petit côté naïf. »
Jean-Baptiste Claverie a par ailleurs dévoilé que Jean-Luc Delarue admettait se réfugier dans la drogue et l’alcool à cause de ses relations compliquée avec sa famille, et notamment avec sa mère. « Quand j’ai su que Jean-Luc avait un problème avec la drogue, même si c’était surtout l’alcool le problème de Jean-Luc, je lui ai fait un mot, relate-t-il. Je suis arrivé chez lui je lui ai donné une lettre, et je lui ai dit : ‘Lis ça et après on bosse.’ Et là dedans, je lui disais : ‘Voilà, t’as pas besoin de ces adjuvants pour être fort, tu l’es toi-même, fort, c’est suffisant.’ Et là il s’est assis sur son canapé, et il a dit : ‘C’est très dur avec ma mère en ce moment’. Donc voilà. C’est le petit garçon qui parlait, c’est le petit garçon qui probablement est né dans une famille où c’était compliqué de trouver sa place. »
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Crédits photos : STEPH / VISUAL Press Agency