Invité d’Apolline de Malherbe sur BFM TV ce samedi 20 février, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a révélé quel est son « maillon faible » dans la lutte contre le coronavirus.
Alors que les élèves sont en vacances, leur ministre, Jean-Michel Blanquer, ne chôme pas. Le ministre de l’Éducation a répondu aux questions d’Apolline de Malherbe sur BFM TV ce samedi 20 février. Il a notamment été interrogé sur le dossier épineux de l’ouverture des cantines scolaires en pleine crise sanitaire. « La cantine, c’est quelque chose de très important. C’est vrai que c’est le maillon faible de l’ensemble de la vie scolaire puisque c’est le moment où, par définition, on enlève son masque, où il y a potentiellement plus de contacts entre les uns et les autres, donc c’est un maillon faible qu’on regarde avec une grande attention », a admis Jean-Michel Blanquer. Le ministre qui n’hésite pas à aller sur le terrain précise néanmoins que « c’est une compétence des collectivités locales », qui n’est donc pas directement de son ressort. Mais pas question pour lui de s’en détacher totalement pour autant.
« Nous travaillons avec les communes, les conseils départementaux et régionaux sur ces questions avec un protocole sanitaire qui est strict, qui parfois n’est pas du tout facile à appliquer, parce que ça dépend des locaux », a ajouté celui qui se dit « accaparé par la crise sanitaire ». S’il affirme que « la très très grande majorité des enfants de France ont pu continuer à aller à la cantine », Jean-Michel Blanquer reconnaît que cela n’a pas été possible partout, notamment dans certaines écoles où les locaux de restauration scolaire étaient « trop exigus » pour permettre de respecter ces nouvelles règles sanitaires. « Le principe c’est souvent d’étaler l’arrivée des enfants, de faire en sorte qu’ils restent [ceux] d’une même classe en train de déjeuner, de façon à ce qu’on limite les brassages », explique sur BFM TV Jean-Michel Blanquer.
« Très important d’avoir les cantines ouvertes »
S’il fait tout pour garder les cantines scolaires ouvertes, en prenant des mesures pour ne pas que le virus se propage trop, c’est aussi parce que le ministre de l’Éducation sait que ces lieux de restauration permettent de garantir à chaque enfant de bénéficier d’au moins un repas équilibré par jour. Une vraie nécessité pour élèves des familles les plus modestes. Certains estiment pourtant l’ouverture des cantines des écoles et des entreprises contradictoire avec la fermeture des bars et restaurants.
En janvier dernier, la question des réfectoires scolaires avait déjà été évoquée comme le « maillon faible » de la crise sanitaire. L’idée de leur éventuelle fermeture peine Jean-Michel Blanquer. « Ce serait la mort dans l’âme, car, d’un point de vue social, éducatif, psychologique, il est très important d’avoir les cantines ouvertes », avait expliqué le ministre de l’Éducation nationale sur franceinfo le 19 janvier dernier.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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