Maria Sharapova: l’ONU lui retire son titre d’ambassadrice

Rien ne va plus pour Maria Sharapova. Depuis qu’elle a annoncé avoir été contrôlée positive au Meldonium pendant l’Open d’Australie, tout le monde lâche la joueuse. Après ses principaux sponsors, c’est au tour des Nations Unies de la sanctionner en lui retirant son titre d’ambassadrice de bonne volonté.

En annonçant elle-même qu’elle avait été contrôlée positive au Meldonium pendant l’Open d’Australie, Maria Sharapova espérait sans doute bénéficier de l’adage «faute avouée à demi pardonner» et attirer une certaine bienveillance à son égard. Si c’est globalement le cas du côté du monde du tennis – la plupart des joueurs, joueuses et entraîneurs ont salué le courage de la Russe d’organiser une conférence de presse pour révéler les faits-; ce n’est pas du tout le cas du côté des sponsors qui lâchent Maria Sharapova les uns après les autres. Nike s’est manifesté le premier, suivi depuis par Tag Hauer et Porsche. Tous ont décidé de suspendre le contrat qui les liait à la sportive, en attendant de nouvelles informations pour choisir, ou non, de rompre définitivement leur partenariat.

Mardi, Maria Sharapova a enregistré une autre rupture, et pas des moindres, moins juteuse en terme de retombées financières, mais plus symbolique: celle des Nations Unis. L’ONU vient en effet de faire savoir qu’elle suspendait la jeune femme du rôle d’ambassadrice de bonne volonté qu’elle tenait depuis neuf ans. «Nous restons très reconnaissants du soutien qu’elle nous a apporté, notamment autour de la reconstruction post Tchernobyl, a déclaré un porte-parole. Cependant, compte tenu des des récents événements, nous avons décidé de la suspendre de ses activités le temps que l’enquête se poursuive». Un vrai coup dur pour Maria Sharapova qui avait confié que c’était «l’un des contrats dont elle était la plus fière», même s’il ne lui rapportait qu’un salaire de 1 dollar.

Crédits photos : Wong/INF/Starface