L’idée d’une Coupe du monde des clubs de rugby, défendue ardemment par le président de la FFR Bernard Laporte, fait son chemin. Et elle devrait avoir lieu « tous les quatre ans », « à la place des phases finales de la Champions Cup » (donc au printemps), selon Simon Halliday, président sortant de l’EPCR, en charge des compétitions européennes.
Depuis des mois, World Rugby, la fédération internationale, planche sur ce projet qu’elle aurait aimé lancer dès 2022. Avant de devoir repousser cette date, pour cause de crise sanitaire et d’accord difficile à trouver entre les différents acteurs, sur fond de calendrier mondial à harmoniser.
Désireux de ne pas être le perdant de l’histoire, l’EPCR a aussi son mot à dire. Dans son discours d’adieu, au terme de son second mandat, Simon Halliday a ainsi lâché ces quelques informations sur la périodicité et la date de ce futur tournoi entre cadors européens et ténors de l’hémisphère Sud.
De nombreuses questions restent en suspens quant au format exact
La tenue de cette Coupe du monde des clubs serait rendue possible grâce à « un nouvel accord pour huit ans », signé par l’EPCR. « Un véritable triomphe en termes de négociation et d’objectifs partagés entre les ligues et fédérations d’Europe », plastronne Halliday.
L’ancien international anglais confirme ainsi les déclarations de son directeur général Vincent Gaillard en mai dernier à l’AFP, lequel avait déjà parlé d’« un format a priori tous les quatre ans » et d’une première édition « qui reste encore à fixer mais pas avant 2024. » De nombreuses questions restent en suspens quant au format exact de cette épreuve et aux équipes engagées. Mais rien ne semble devoir arrêter ce projet qui pourrait voir s’affronter le Stade Toulousain, champion d’Europe en titre, et les redoutables Crusaders néo-zélandais. A part peut-être une nouvelle crise mondiale…
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