Vent de folie sur la bergerie !

Faut-il se méfier de la viande de mouton ? On peut se poserla question en lisant l’avis émis par la FoodStandards Agency (FSA), équivalent britannique del’Agence française de Sécurité sanitairedes aliments (AFSSA).
Dans un communiqué, cet organisme précise que lesrisques de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob parconsommation de viande de mouton sont encore méconnus. Al’époque, ces animaux étaient nourris avec lemême type de farines que celles qui ont contaminé lesvaches. Or il a été prouvéexpérimentalement que l’on pouvait transmettrel’encéphalite spongiforme bovine aux moutons, tout dumoins par injection d’extraits de cerveaux contaminés.Jusqu’ici, aucun cas de mouton fou n’aété signalé, mais selon la FSA, ils ont pupasser inaperçus parmi les épidémies detremblante, une maladie très proche. C’est pourquoides tests sont actuellement effectués sur les cerveaux de156 moutons touchés officiellement par la tremblante dansles années 1990. Les résultats serontcommuniqués à l’automne.
Pour la presse britannique, cette annonce de la FSA serviraità “préparer le terrain“ aux mauvaises nouvellesà venir. Car l’étude pourrait conclure àun risque de contamination par les moutons équivalentà celui des bovins…
Selon la FSA, cet avis ne met absolument pas en garde contre laconsommation de viande de mouton. L’agence précise queles farines animales ne sont plus utilisées : si risque il yavait, il concernait la consommation de mouton au début desannées 1990. Si la crise de la vache folle vousempêchait de dormir, inutile de compter (sur) lesmoutons…
Source : Food Standards Agency