Qui croire ? Voilà la question que se posera certainement le public de TF1 ce jeudi soir devant les deux premiers épisodes de Mensonges. Face à lui, Jeanne Sarlat, une professeure de philosophie et Thomas Villeneuve, un chirurgien réputé. Les deux personnages se sont déjà croisés auparavant mais décident de sauter le pas et de partager une soirée en tête-à-tête. Si tout semble s’être bien passé, le réveil est difficile pour la femme incarnée par Audrey Fleurot le lendemain. Alors qu’elle n’a que quelques flashs de son rendez-vous, elle prétend avoir été violée.
Sans hésitation, les regards se tournent vers le père de famille joué par Arnaud Ducret avec qui Jeanne a passé la soirée. Tantôt rassurant, tantôt froid, l’homme trouble à force de trouver des réponses aux accusations de cette victime potentielle. « C’est un thriller psychologique très inquiétant », indique l’acteur à 20 Minutes. Les téléspectateurs et téléspectatrices sauront vite si ce chirurgien célibataire possède une face cachée ou s’il est incriminé à tort.
Une série originale « perfectible »
Jeanne Sarlat, quant à elle, est persuadée d’avoir été violée par cet homme a priori bien sous tous rapports. Pendant les six épisodes qui constituent la première saison de Mensonges, la professeure de philosophie remue ciel et terre afin de prouver qu’elle dit vrai sans jamais se décontenancer face aux pièges tendus sur son chemin. Une position de force qui la différencie de l’héroïne de Liar, la série britannique dont la fiction proposée par TF1 est l’adaptation.
« J’ai trouvé que c’était perfectible et à la fois, cela m’a accrochée, a confié Audrey Fleurot à propos de la série originale lors du Festival de la Télévision de Monte-Carlo. Plein de choses m’ont énervée, notamment le fait que le personnage féminin soit très victimisé. J’ai envie de la rendre plus forte que cela. » Avoir l’occasion de donner une autre personnalité à cette héroïne est donc l’une des raisons pour lesquelles l’actrice a accepté de jouer dans ce remake, elle qui trouve « absurde et un peu tétanisant » de faire une autre version d’une fiction qu’elle a aimée.
Une victimisation qui ne passera pas les frontières
A propos de l’héroïne de Liar, Audrey Fleurot relatent que les auteurs avaient « un vrai parti pris de la victimiser ». « Moi, j’ai envie de raconter l’histoire d’une fille à qui, effectivement, c’est arrivé, que personne ne croit, mais qui est une fille plus forte que cela », raconte l’actrice. Arnaud Ducret abonde dans le sens de sa partenaire de jeu en expliquant que « c’est une femme forte qui représente la féminité et en même temps quelqu’un d’assez ancré. »
Si elle a décidé de donner un autre caractère à ce personnage, Audrey Fleurot estime que cela fait partie de son travail d’adaptation. « Je pense qu’il y a une dimension culturelle qui doit s’imprimer sur un sujet comme le viol. Je pense que la nationalité intervient et que ce n’est pas la même chose dans les pays latins que dans les pays scandinaves », estime-t-elle. Pour confirmer son intuition, l’actrice aimerait faire « une nuit Mensonges » avec toutes les versions étrangères de la série.
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